D’une puissance rare!
Comment un livre peut-il tant nous saisir, au point de vivre intensément le parcours des personnages, d’avoir des frissons, de verser des larmes, d’être en total empathie avec eux ? Paul Lynch signe avec « Le chant du prophète « (Albin Michel) une dystopie remarquable dont on ne sort pas indemne. Attention, aux âmes sensibles, c’est un ouvrage qui secoue. Et c’est sûrement un des objectifs de ce livre: ébranler les consciences et les certitudes.
Nous sommes à Dublin, une dictature s’installe brutalement. Le régime en place commence par procéder à des arrestations arbitraires dont Larry, un père de famille syndicaliste. Son épouse Eilish, se débat avec 4 enfants dont un bébé, un père Alzheimer… des tensions politiques, alimentaires, puis une vraie guerre… tout s’effondre progressivement autour d’elle… Femme courage, elle tient debout malgré tout, mais en a-t-elle le choix?
Nous ne sommes jamais à l’abri d’un tel drame….
Un excellent roman, d’une extrême densité, d’une plume serrée, que j’ose qualifier de chef d’œuvre et disponible chez Autour d’un livre ainsi que dans toutes les bonnes librairies de France.
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