Parti d’une histoire vraie, « La fièvre » ( Albin Michel) nous démontre combien l’humain peut être capable du meilleur comme du pire. L’histoire se déroule en 1878 à Memphis, l’esclavage aux États Unis est aboli depuis 1865 mais le Klu Klux Klan est encore terriblement actif. Une épidémie de fièvre jaune ravage la ville qui est désertée par la grande majorité des survivants. Demeurent quelques personnes dont Anne Cook, tenancière d’une maison close, Keathing, journaliste raciste, un vieux médecin, un maire odieux, des miliciens, des bandits, des malades et des morts.
La maison close d’Anne Cook se voit transformée en hôpital. Cette femme d’origine française se répare, répare son passé à travers sa générosité et sa solidarité.
L’écriture est intense, humaine, si humaine. Sébastien Spitzer, nous offre une fois de plus un très bel ouvrage.
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