L'ascension du Mont Blanc fait ressortir ce que nous avons dans les tripes et particulièrement nos faiblesses: hantise paralysante du vertige, épuissement qui scelle nos limites physiques. C'est l'attrait de ce récit de sonder nos propres défaillances. Pourtant, ce n'est pas la performance sportive qui nous retient mais ces à-cotés:
le caractère indomptable de Sylvain Tesson, la maitrise de soi de Daniel l'alpiniste émérite, le détachement de Jean-Claude Ruffin. Une petite tribu avec ces codes, un défi au sens commun quasi-russe. La derniere étape de l'ascension est une assomption littéraire et poétique.
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